
bienheureuse Ida de Boulogne
Deux Ida sont célébrées en ce jour, l’une veuve, l’autre vierge. L’une meurt en 1113, l’autre en 1260 ; l’une vécut à Boulogne, l’autre à Louvain. Si Ida de Boulogne ne nous dit rien, son fils nous est connu. Il s’agit du valeureux Godefroi de Bouillon, qui fut roi de Jérusalem. À l’heure de l’assaut de la Ville sainte, sa mère en eut la révélation à 5 000 km de distance. Son deuxième fils, Baudouin, succédera à Godefroi comme roi de Jérusalem.
Ida élève ses enfants avec amour et partage son temps entre le soin des indigents et la confection de parures et d’ornements pour le culte. Fille spirituelle du grand saint Anselme, elle vend ses biens à son veuvage, les distribue pour les pauvres et pour des monastères. Elle a plus de 70 ans à sa mort, le 13 avril 1113. De son vivant déjà, de nombreux miracles accompagnent ses bontés pour les veuves et les enfants abandonnés. D’Arras, son corps vient à Paris en 1669. Il est transféré à Bayeux en 1808. Ida de Louvain, malgré les vexations de son père et les attaques du démon, devint cistercienne à Rameige, où elle transcrivit de nombreux livres. Elle reçut les stigmates et de grandes grâces dans des extases régulières et la visite des anges. Elle meurt le 13 avril 1260.
Conseil de saint Anselme :
« Si vous désirez que vos enfants soient ornés de bonnes mœurs, vous devez tempérer les corrections corporelles par une paternelle bonté, une assistance pleine de mansuétude. »