
saint Igor
Ignoré du martyrologe romain, Igor est fêté par les Églises russe et scandinave. Arrière-petit-fils de saint Vladimir qui avait favorisé le christianisme en Russie, Igor II monte sur le trône de Moscovie en 1146. Mais la population locale ne veut plus de la dynastie des Oljgovitch et l’emprisonne avant de lui permettre de se retirer très loin. Igor, grand-duc de Russie déchu, se retire au monastère de Saint-Théodore de Kiev et devient moine, pensant trouver là la paix et la sécurité. Mais moins d’un an après, la folie et la furie s’emparent à nouveau de ce peuple excité. La porte du monastère est fracassée. Igor est saisi. On lui fend le crâne et on traîne son corps dans les rues de la ville.
Nous sommes le 19 septembre 1148. Le 5 juin 1150, son frère vient rechercher son corps et le fait inhumer dans l’église de la Transfiguration à Cernigov, ville dont il est le prince. Et curieusement, alors, le peuple accourt honorer ses reliques et son culte ne cessera plus.
Un autre Igor est vénéré en Russie. Également prince de Kiev en 912, après avoir régné sur Novgorod, cet Igor mène deux expéditions contre Byzance, se heurte aux Mongols, pacifie son pays et meurt en 945.
Pensée spirituelle :
« Il faut savoir beaucoup pardonner quand on gouverne les hommes. » (Lacordaire)
Courte prière :
« Ô notre Dieu, Père de tous les hommes, viens, nous t’en prions, gouverner la Terre selon ta loyauté. » (Prière protestante)