
sainte Irène de Thessalonique
Agapé, Chionia et Irène, trois sœurs dont les noms signifient Amour, Pureté et Paix, meurent sur le bûcher à Thessalonique en 304 pour avoir refusé de manger la viande sacrifiée aux idoles et avoir caché les Livres saints selon les ordres de Dioclétien.
Dès que la persécution éclate à Salonique, Irène se sauve dans les montagnes et, se reprochant sa lâcheté, revient chez elle. Recherchée, elle est arrêtée avec ses sœurs Agapé et Chionia, trois autres femmes (Cassia, Philippa et Eutychia) et un homme, Agathon.
Agapé et Chionia sont exécutées les premières après un interrogatoire rapide pour impressionner leurs compagnes. Les autres sont renvoyés au cachot. Deuxième comparution pour Irène. Le préfet Dulcétius demande de livrer ses complices. Elle refuse. Elle est condamnée à être exposée nue dans un lupanar. On demande à Irène d’apostasier. Elle refuse. Elle est percée d’une flèche et on la fait brûler vive. C’est simple, précis et rapide.
Étymologie du nom : du grec « eirèné » (« paix »).
Vieux proverbe de ce jour :
« À la sainte Irène s’il fait beau, il y aura moins de vin que d’eau. »
Pensée spirituelle d’Irène :
« Le Dieu tout-puissant nous a demandé de l’aimer jusqu’à la mort, c’est pourquoi nous ne pouvons le trahir. »
Courte prière :
« Pour moi, Seigneur je compte sur toi ! » (Psaume 54)