
saint Marcel
A cause de la persécution de Dioclétien, l’Église reste quarante quatre mois sans pape. Marcel est finalement choisi. Tâche immense, car la tempête étant apaisée, chacun se demande comment il faut traiter les chrétiens qui, sous la torture, ont renié la foi. On les appelle «lapsi». Regrettant leur geste, doit-on les réintégrer ? C’est la question. Marcel penche pour une solution loin des extrémismes. Cette position ne plaît pas à l’empereur, qui voit se conforter les chrétiens. Il décide de confisquer l’église dans laquelle officiait Marcel et la transforme en écuries, condamnant le pape à nettoyer les stalles et panser les chevaux impériaux. Cela durera quatre ans, pour un pape qui n’avait été pontife libre qu’une seule année. Il meurt épuisé. Il n’est dit nulle part qu’il est le patron du personnel des écuries ou des courses. Il le mériterait bien !
Pensée spirituelle dans l’adversité :
«Ne soyons pas des guetteurs silencieux. Ne soyons pas des mercenaires qui fuient devant le loup.» (Boniface)
Courte prière en pensant au supplice de Marcel :
«Béni soit Dieu, de qui nous vient tout réconfort.» (Saint Paul)