
saint Romaric
En cette fin de VIe siècle, la cour du royaume d’Austrasie est un nid de complots, d’assassinats et de violence. A la mort de Childebert II, la régence est confiée à l’intrigante reine Brunehaut qui soutient le roi de Bourgogne. C’est alors que le père de Romaric est tué dans une bataille sanglante et ses biens confisqués. Romaric va implorer, à genoux aux pieds d’Arige, évêque de Lyon et conseiller de Brunehaut, leur restitution. Pour toute réponse, le prélat lui envoie son pied dans la bouche. Malheureux, il va prier sur la tombe de saint Martin. Le lendemain, l’usurpateur est mort, mais Romaric, fatigué des intrigues, vend ses biens et entre à l’abbaye de Luxeuil. Il fonde quelques années plus tard dans les Vosges un monastère, composé d’une communauté de moniales chargées de la «laus perennis», la louange perpétuelle. De nombreux prodiges ponctuent la vie de Romaric, qui meurt le 8 décembre 653 après vingt-cinq ans d’abbatiat. Le monastère prendra le nom de Rombeck, puis le Saint-Mont, puis Remiremont, du nom de notre saint.
Pensée spirituelle de saint Romaric :
«Attendez un peu ! Dieu qui peut tout vous donnera ce dont vous avez besoin !»
Courte prière :
«Aimable Charité, la plus belle des vertus, illumine-moi, dirige-moi et tire-moi enfin à toi. Je désire ardemment monter jusqu’au palais où tu habites.» (Jean Climaque, moine du Sinaï, au temps de Romaric)