«Nous déclarons saint Thomas, le Docteur Angélique, patron des universités, des académies, des facultés et des écoles catholiques, et nous voulons qu’il soit, comme tel, tenu, vénéré et honoré par tous », ainsi s’exprime en 1880 le pape Léon XIII. Né à Aquino, dans les environs de Naples, Thomas est élevé à l’école des bénédictins de Montecassino et entre à 18 ans, malgré l’opposition farouche de ses parents, chez les dominicains. En 1250, à 25 ans, il est ordonné prêtre. Disciple d’Albert le Grand à Paris, il devient très vite un maître en théologie. Malgré son humilité, ses succès sont si éclatants qu’on le sollicite pour trancher les questions épineuses. Les rois, les papes, les juges consultent ce jeune homme si brillant. Il répond à toutes les objections de son temps face à la foi dans ses ouvrages tels que la Somme théologique. Il parvient à une synthèse harmonieuse entre foi chrétienne et philosophie. Il prend en compte toutes les critiques sur la révélation et démontre que la foi ne peut jamais être contraire à la raison ou à la science. Il meurt à 47 ans, le 7 mars 1274.
«Nous n’offensons Dieu que dans la mesure où nous agissons contre notre propre bien.»
«Seigneur, donne à ma conscience la clarté sans inquiétude ni doute, à ma volonté la décision sans angoisse ni étroitesse.»