Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.
On ne peut avoir un cœur libre qu’avec les trésors du Ciel : l’amour, la patience, le service aux autres, l’adoration de Dieu. Ce sont les véritables richesses, que l’on ne peut pas nous voler. Les autres richesses – l’argent, la vanité, le pouvoir – alourdissent le cœur, l’enchaînent, ne le rendent pas libre.
Un cœur esclave n’est pas un cœur lumineux : il sera ténébreux. Si donc nous accumulons des trésors terrestres, nous accumulons des ténèbres, qui ne servent pas, qui ne nous donnent pas la joie, mais surtout qui ne nous donnent pas la liberté.
Un cœur libre est un cœur lumineux, qui illumine les autres, qui fait voir la route qui mène à Dieu. Il n’est pas enchaîné, il va de l’avant et il vieillit bien, parce qu’il vieillit comme le bon vin. Inversement le cœur qui n’est pas lumineux est comme le mauvais vin, il s’abîme avec le temps et il devient du vinaigre.
À Sainte Marthe, le 20 juin 2014