1er semestre 2014

Ne soyons pas des chrétiens maquillés

Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.

 

Le Seigneur veut que nous nous approchions de lui de manière sincère, vraie. En revanche, que font les hypocrites ? Ils se maquillent, ils se maquillent en bonnes personnes : ils se font une tête d’image pieuse, ils prient en regardant le ciel, en se faisant remarquer, ils se croient plus justes que les autres, ils méprisent les autres. C’est ça l’hypocrisie, et le Seigneur dit « Non ». Personne n’est juste de soi-même. Nous avons tous besoin d’être justifiés, et le seul qui nous justifie est Jésus Christ. C’est pourquoi nous devons nous approcher de lui, sans maquillage.

Quelle est le signe que nous sommes sur le bon chemin. La réponse est dans l’Écriture : défendre l’opprimé, prendre soin du prochain, du malade, du pauvre, de celui qui est dans le besoin, de l’ignorant. Voilà la pierre de touche. Les hypocrites ne savent pas le faire, parce qu’ils sont si imbus d’eux-mêmes qu’ils sont aveugles à l’heure de regarder les autres. Mais quand on marche un peu pour s’approcher du Seigneur, la lumière du Père nous fait voir tout cela et on va aider les frères. C’est cela le signe de la conversion ; pas toute la conversion, qui consiste à rencontrer Jésus. Mais le signe que nous sommes en compagnie de Jésus est vraiment celui-là : prendre soin des frères, des plus pauvres, des malades… Comme le Seigneur nous l’enseigne dans l’Évangile.

Le Carême sert à changer notre vie, à l’ajuster notre vie pour nous rapprocher du Seigneur. L’hypocrite se sauve de lui-même, c’est du moins ce qu’il pense ainsi. En revanche, le signe que nous nous sommes rapprochés du Seigneur avec un esprit de pénitence et de pardon, c’est que nous prenons soin de nos frères qui sont dans le besoin.

À Sainte-Marthe, le 18 mars 2014