Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.
Il est vrai que le chrétien doit être normal, comme les autres personnes normales. […] Mais il existe des valeurs que le chrétien ne peut pas faire siennes […] Il doit prendre pour lui la parole de Dieu qui lui dit : tu es mon fils, tu es élu, je suis avec toi, je marche avec toi […] La normalité de la vie exige du chrétien la fidélité à son élection. Cette élection, il ne doit jamais la vendre pour aller vers une uniformité mondaine.
Attention à la tentation d’oublier la parole de Dieu, d’oublier ce que nous dit le Seigneur, et de prêter l’oreille en revanche à la dernière phrase à la mode ou à celle de la dernière série télévisée, car elle est plus amusante ! Cette attitude mondaine est plus dangereuse parce qu’elle est plus subtile, alors que l’apostasie, c’est-à-dire le péché de rupture avec le Seigneur, se voit et se reconnaît clairement.
La tentation durcit le cœur. Et quand le cœur est dur, quand le cœur n’est pas ouvert, la parole de Dieu ne peut pas entrer […] La mondanité ramollit vraiment le cœur, mais elle lui fait mal, car ce n’est jamais une bonne chose d’avoir le cœur mou. Un cœur bon est ouvert à la Parole de Dieu, il la reçoit. Comme la Vierge qui méditait toutes ces choses en son cœur. Voilà donc la priorité : recevoir la parole de Dieu pour ne pas s’éloigner de l’élection.
À Sainte Marthe, 17 janvier 2014