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Grande est la force d'une armée qui tient en sa main non l'épée, mais le rosaire.
À l’approche de son heure, la parole de Jésus dévoile le dramatisme dans le partage des biens du Royaume.
– Maître de sagesse impérissable, ouvre nos cœurs à tes paroles.
C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. Le Sauveur est parti jusqu’à sa deuxième venue à la fin de l’histoire. Sur terre, un temps limité est accordé à ses disciples pour accomplir leur mission.
Le maître de maison leur propose d’administrer sa fortune ; des sommes fabuleuses rappellent la valeur incalculable de la grâce. Les talents de la vie, de la foi, des responsabilités familiales ne sauraient rester improductifs. Le temps de l’Église est le temps de la loyauté agissante.
– Maître de fidélité, dirige nos actes selon tes projets de salut.
Les serviteurs ont des différentes qualités et niveaux d’expérience pour leur gestion. Tous sont a priori fiables, mais la quantité d’argent allouée est dosée selon le profil de chacun : À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités.
Les trois ont les moyens d’agir ; il suffit de les mettre en œuvre, petit à petit, pour que la gestion prospère : s’activer auprès des banquiers, des fournisseurs, des sous-traitants… Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres.
Malheureusement ce n’est pas le cas de tous : le troisième, atterré par l’incertitude, alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.
– Seigneur fort, délivre-nous de la crainte devant les risques de ta mission.
L’heure de vérité arrive. Enfin de retour, le maître se réjouit de la fidélité de l’un et de l’autre, qui méritent une félicitation chaleureuse : Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. En revanche, le troisième, qui aurait dû reconnaître ses omissions, présente des justifications puériles.
Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. Il avoue sa mesquinerie. Le fait de rendre le talent reçu ne suffit pas pour honorer le père de famille : serviteur mauvais et paresseux !
Le serviteur s’est exclu lui-même de la générosité du seigneur. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Il sera jeté dans les ténèbres, loin de la lumière bienheureuse accordée aux fidèles.
– Maître de bonheur, donne-nous la diligence des fils pour gérer tes biens éternels.