Récemment béatifiés ou canonisés

Bienheureux Charles de Foucauld

Bienheureux Charles de Foucauld

Né dans une famille chrétienne où il reçut les sacrements, Charles s’éloigne peu à peu de la foi, et finit, à 17 ans, par ne plus croire en Dieu. Il devient militaire, mène une vie dissolue, vit en concubinage, mais finit par rencontrer un ami qui aura une belle influence sur lui ; il mit un terme à sa vie de débauche puis, après avoir démissionné de l’armée, entreprend une série de voyages dans le Maghreb. Ses expériences furent une révélation : « L'Islam a produit en moi un profond bouleversement. La vue de cette foi, de ces âmes vivant dans la continuelle présence de Dieu, m'a fait entrevoir quelque chose de plus grand et de plus vrai que les occupations mondaines ».

Retourné à Paris près de sa famille à 28 ans, sa méfiance vis-à-vis de la foi chrétienne s’estompe progressivement, au contact notamment d’uns cousine, un “ange terrestre” à qui il se confie. Il participe également à de nombreux dîners mondains, qui changent sa perception de la foi : « À Paris je me suis trouvé avec des personnes très intelligentes, très vertueuses et très chrétiennes. Je me suis dit que peut-être cette religion n'était pas absurde ».

Il commence alors à fréquenter l’église Saint Augustin, y rencontre l’Abbé Huvelin, qui lui demande de se confesser et lui donne la communion. « Aussitôt que je crus qu'il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour Lui : ma vocation religieuse date de la même heure que ma foi : Dieu est si grand. Il y a une telle différence entre Dieu et tout ce qui n'est pas Lui ». Même si, comme il le dira : « je ne crus pas tout en un jour » il se sent finalement appelé à tout quitter pour Jésus, et entre à la Trappe en 1890.

Voulant vraiment imiter le Christ et se sentant attiré vers « les pays infidèles », il est autorisé à partir à Nazareth en 1897. En 1900 il devient prêtre, entreprend une tournée dans le Sahara, et s’installe finalement à Tamanrasset, au milieu des Touaregs. « Priez pour qu'un peu de bien se fasse parmi ces âmes pour lesquelles Notre Seigneur est mort. » Il meurt, assassiné, le 1erdécembre 1916.

« Cœur Sacré de Jésus, merci du don éternel de la sainte Eucharistie : merci d’être ainsi toujours avec nous, toujours sous notre toit, toujours devant nos yeux, chaque jour en nous…merci de vous donner, livrer, abandonner ainsi tout entier à nous […] !

Mon Dieu, venez en moi ; je vous aime, vous adore, je me donne à vous, pour être et faire tout ce qui vous plaira. Que ce ne soit plus moi qui vive, mais vous qui viviez en moi. Que je sois et fasse à tout instant ce qui vous plaît le plus. Qu’il soit de même de tous vos enfants. »

(Bienheureux Charles de Foucauld)